Organisations révolutionnaires syrienne et soudanaise : si loin, si proches
Par Gwenaëlle Lenoir
Par Salam Kawakibi et Julien Théron
Par Yasmine Ben Ammar
Par Matthieu Rey – Le présent papier entend montrer comment, autour des pratiques et des discours relevant du « populisme », des traditions sont « inventées » en relations internationales faisant que de nouveaux lieux s’imposent comme des points de passage ou des références incontournables au Nord.
Par Sonia Dayan-Herzbrun – Philosophes, sociologues et politistes s’interrogent sur les formes nouvelles que prennent aujourd’hui les rassemblements politiques, horizontaux, sans leaders. Même si leurs analyses incluent les révolutions arabes, leur questionnement part du « Nord », et finalement s’y limite.
Par Hicham Jafaar – L’approche proposée ici se fonde sur la nécessité d’une compréhension plus profonde des printemps arabes, de leurs répercussions et des problèmes qu’ils soulèvent.
Par Isabel Ruck – Depuis 2011, la Syrie est devenue l’un des premiers bénéficiaires de l’aide internationale. L’Union européenne a, à elle seule, mobilisé plus de 17 milliards d’euros dans cette crise. Cette aide a d’abord consisté à soutenir les mouvements de la société civile en 2011, avant de devenir plutôt humanitaire dès 2012…
Par Hamza Mahfoud – De loin, et assurément en France, depuis que l’armée et le maréchal Sissi ont pris le pouvoir, l’Égypte apparaît surtout comme une source inépuisable de nouvelles tragiques. Lorsqu’ils ne sont pas morts, les révolutionnaires jeunes et attachants du printemps de 2011 sont aujourd’hui en prison ou sur les chemins de l’exil.
Le présent rapport dresse un bilan de ce mouvement populaire dans son rapport à l’Etat, notamment aux trois institutions-clés du pouvoir en Algérie : la présidence de la République, l’armée et les services de renseignement. Mais aussi dans ses rapports aux différentes forces politiques et sociales (quel rôle ont-elles joué dans le Hirak ? Quelles pressions sont-elles susceptibles d’exercer sur le pouvoir à l’avenir pour influencer sa politique ?), au contexte économique dans lequel le mouvement populaire a vu le jour et s’est développé, à la question Amazighe que le pouvoir a cherché à instrumentaliser et enfin aux acteurs internationaux alors que les grandes puissances ont adopté une position commune consistant à ne pas s’immiscer dans les affaires intérieures de l’Algérie.