Lendemain d’élections en Israël, un gouvernement d’ultra-droite face à une opposition éparpillée
Par Thomas Vescovi
Webinaire avec Asma Nouira, sur le populisme en Tunisie, mardi 25 janvier 2022, à 18h30
Par Abdelali Hamidine – Tout observateur des élections législatives, régionales et collectives, qui se sont déroulées au Maroc le 8 septembre 2021, ne peut que constater avec étonnement et grande surprise la chute retentissante du Parti de la justice et du développement (PJD) après une trajectoire ascendante dans l’institution législative du Maroc depuis sa première participation officielle à des élections en 1997.
Après quatre années de présidence de Donald Trump, l’élection de Joe Biden marque une nouvelle ère dans la politique des États-Unis au Moyen-Orient. Contrairement à ce que les puissances régionales attendent, l’élection de Biden ne marquera pas de rupture totale avec la politique de son prédécesseur…
Le présent rapport dresse un bilan de ce mouvement populaire dans son rapport à l’Etat, notamment aux trois institutions-clés du pouvoir en Algérie : la présidence de la République, l’armée et les services de renseignement. Mais aussi dans ses rapports aux différentes forces politiques et sociales (quel rôle ont-elles joué dans le Hirak ? Quelles pressions sont-elles susceptibles d’exercer sur le pouvoir à l’avenir pour influencer sa politique ?), au contexte économique dans lequel le mouvement populaire a vu le jour et s’est développé, à la question Amazighe que le pouvoir a cherché à instrumentaliser et enfin aux acteurs internationaux alors que les grandes puissances ont adopté une position commune consistant à ne pas s’immiscer dans les affaires intérieures de l’Algérie.
Pour la troisième fois en moins d’un an, les électeurs israéliens ont été appelés aux urnes le 2 mars 2020 pour élire leur parlement. Bien que le bloc d’extrême-droite, mené par le chef du Likoud Benyamin Netanyahou, ait enregistré une progression en passant de 55 à 58 sièges, les résultats définitifs du scrutin montrent qu’il a échoué une fois de plus à obtenir la majorité nécessaire à la formation d’un gouvernement.
Moins de deux mois après les élections générales du 9 avril 2019, le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahou, a décidé de dissoudre la Knesset et de convoquer de nouvelles élections en septembre 2019, ceci après avoir échoué, contre toute attente, à former un gouvernement de coalition avec le bloc de droite – bloc qui avait obtenu une majorité de 65 sièges au parlement sur un total de 120, dont 35 accordés au Likoud mené par Netanyahou.
Paru dans la série « Études sur la transformation démocratique » du Arab Center for Research and Policy Studies, Élections et transition démocratique : approches comparatives réuni plusieurs contributions présentées au colloque international du même nom organisé par le Centre à Tunis du 5 au 7 mars 2015.
Les résultats des élections de la 21e Knesset, qui se sont tenues le 9 avril 2019, consacrent la victoire du « bloc de droite » nationaliste mené par le Likoud et son chef Benyamin Netanyahou – les partis de la coalition de droite ayant remporté une majorité parlementaire de 65 sièges sur 120. Une victoire qui permettra à Netanyahou de former un gouvernement de coalition dans les semaines à venir.
La lettre de Bouteflika a soulevé de vifs débats politiques et juridiques sur le fondement constitutionnel de son maintien au pouvoir après la fin de son mandat en avril 2019.