04/05/2020

Des textes religieux à la pensée islamique moderne : la difficile application d’une lecture libérale du statut des chrétiens en islam

ill. Abd al-Rahman III reçoit des ambassadeurs
Le califat de Cordoue au temps d’Abd-al-Rahman III (Xe siècle). Le Calife reçoit des ambassadeurs, tableau de Dionisio Baixeras Verdaguer (1885). Wikimedia (cc)

Des textes religieux à la pensée islamique moderne : la difficile application d’une lecture libérale du statut des chrétiens en islam

ill. Abd al-Rahman III reçoit des ambassadeurs

Par Nael George -Conformément aux convictions de nombreux croyants musulmans, pour qui l’islam est la source des lois, les dispositions législatives islamiques ont été intégrées aux systèmes juridiques de la majorité des États musulmans. Ces dispositions régissent, non seulement les relations entre croyants, mais aussi entre croyants et non-croyants.

L’Iran et les révolutions arabes : de la bienveillance à la répression (2011-2020)

Avec « 3 160 km de frontières » communes, la République islamique d’Iran, l’une des principales puissances régionales du Moyen-Orient, est en interaction permanente avec ses voisins arabes. Depuis le règne du Chah Ismaïl 1er (1487-1524), le fondateur de la dynastie des Séfévides, jusqu’à celui de l’ayatollah Ali Khamenei (1939-), le guide suprême actuel, la politique arabe de l’Iran n’a cessé de s’adapter aux différentes configurations régionales, selon un mode d’interaction en constante évolution.

Une région pour les autres : les vertiges de l’hégémonie américaine au Moyen-Orient

Par Matthieu Rey – Nouveau « plan » de paix entre Israël et la Palestine, bombardement de figures importantes du régime iranien… Si les analystes annonçaient un déclin américain au Moyen-Orient, les premières semaines de 2020 semblent en démentir la teneur. Le président Trump, fidèle à une ligne politique extrêmement mouvante au gré de ses intérêts les plus immédiats, réaffirme par ces initiatives la centralité de l’acteur américain dans cette région…

Au-delà de la contestation : la force politique constructive des mouvements sociaux dans le monde arabe

Par Claire TALON et Salam KAWAKIBI – Dix ans après le début du printemps arabe, alors que des révolutions populaires continuent de mobiliser la rue contre ses dirigeants, la communauté internationale n’a pas changé de posture vis-à-vis des sociétés du Maghreb et du Moyen-Orient : largement méconnues, elles figurent rarement à l’agenda des acteurs politiques français et internationaux et font l’objet d’arrangements politiques qui ne reflètent pas leur rôle réel mais bien les intérêts des maîtres du jeu international.

La gratuité des services sociaux à l’épreuve de la rationalisation des dépenses publiques dans la région Moyen-Orient et Afrique du Nord

Illustration services sociaux

Par Nassima Ouhab Alathamneh – Depuis l’effondrement des cours du pétrole en juin 2014, les pays arabes pétroliers ont perdu près de la moitié de leurs recettes, accusant ainsi d’importants déficits budgétaires. Malgré ce préjudice, les gouvernements des pays épargnés par la guerre, à l’instar de l’Algérie, ont maintenu leur niveau de dépenses publiques en puisant dans leurs réserves financières.

Conférence de Varsovie : contexte, objectifs et implications

photo Conférence Varsovie

Les 13 et 14 février 2019 s’est tenue dans la capitale polonaise une conférence ministérielle pour « promouvoir un avenir de paix et de sécurité au Moyen-Orient » en présence des représentants de près de soixante États. Annoncée un mois plus tôt par le secrétaire d’État américain Mike Pompeo, dans un discours prononcé à l’Université américaine du Caire, la conférence visait selon ses termes à coordonner les efforts régionaux et internationaux pour contenir l’« influence déstabilisatrice » de l’Iran au Moyen-Orient.

Syrie, Irak, Iran : l’Europe face au basculement stratégique américain au Moyen-Orient

Le président Trump a surpris alliés, compétiteurs et ennemis des États-Unis en annonçant une modification significative de la présence américaine au Moyen-Orient. La ligne dessinée par l’annonce du retrait militaire de Syrie fin décembre 2018, ainsi que par la déclaration sur l’engagement américain en Irak destiné à « surveiller l’Iran » début février indique une transformation stratégique qui oblige les alliés européens des États-Unis à s’adapter.