Shainez Slama, analyste au sein de Werra, s’est entretenue avec Salam Kawakibi, directeur du centre arabe de recherches et d’études politiques de Paris :
« Les Syriens vivaient dans une culture de peur. Aujourd’hui, ils se sont débarrassés de cette peur en payant un prix colossal certes, mais ils n’ont plus peur. Ils se découvrent les uns les autres car le régime comme toute occupation extérieure s’appuie sur la règle coloniale : diviser pour mieux régner. Les Syriens étaient divisés entre tribus, communautés, ethnies. Ils se connaissaient peu, se méfiaient les uns des autres. (…) »