Le projet EauRIENT s’intéresse à la gestion et la gouvernance des ressources hydriques dans le monde arabe, qui connaît une surexploitation préoccupante. Selon les projections climatiques pour les trente prochaines années, la région MENA se classerait parmi les régions les plus exposées à une sécheresse extrême.

Plusieurs rapports d’organisations internationales ont souligné ce risque de pénurie d’eau au Moyen-Orient, souvent avec des tons alarmistes affirmant une causalité entre la raréfaction de cette ressource à une recrudescence des conflits. Si l’argument des « guerres de l’eau » a pu être invalidé par des études scientifiques sérieuses, il n’en reste pas moins important de s’intéresser à la manière dont la « pénurie de l’eau » est construite discursivement par différents acteurs.
En effet, la ressource hydrique ne vient jamais à manquer dans la nature, qui a la capacité de s’adapter naturellement à une baisse de la pluviométrie. En revanche, ce sont les attentes et les usages que font peser les humains sur l’eau qui rendent cette ressource rare. Autrement dit, la pénurie de l’eau est socialement et politiquement construite. Elle procède des choix politiques que différents acteurs (institutionnelles, politiques, civiles…) à différentes échelles (internationale, nationale, locale…) font peser sur elle et que le projet EauRIENT tente d’étudier.

Les articles

Désolé, nous n'avons pas encore des article dans cette catégorie

Les vidéos EauRIENT