15/02/2020

Un plan pour liquider la cause palestinienne : retour sur les grandes mystifications du Deal Trump-Netanyahou

Déclaration Pompeo : le tour de passe-passe de l’administration Trump sur le dossier israélo-palestinien

Illustration Déclaration Pomeo légalisation colonies israéliennes

Pendant plus de quatre décennies, les États-Unis ont exprimé leur opposition officielle à la politique israélienne de colonisation de la Cisjordanie, qualifiée d’« illégale », puis d’« irrégulière » et enfin « d’obstacle sur le chemin vers la paix ». Cette ligne politique inchangée depuis 1978, a récemment connu un retournement notable, avec la déclaration du secrétaire d’État américain, Mike Pompeo qui a annoncé, le 18 novembre, que les États-Unis cessaient de reconnaître la validité de l’avis juridique du Département d’État qui considère « l’établissement de colonies de civils israéliens en Cisjordanie » comme « contraire au droit international ».

Ce que l’interdiction par Israël de l’accès à son territoire à deux élues démocrates américaines dit de l’évolution des relations américano-israéliennes

Le 15 août 2019, le gouvernement israélien a décidé, sur incitation du président américain Donald Trump, d’interdire à deux élues démocrates à la Chambre des représentants, Rashida Tlaib et Ilhan Omar, l’accès aux Territoires palestiniens occupés et à l’État hébreu au motif qu’elles soutenaient le mouvement BDS (Boycott, Désinvestissement, Sanctions) et contribuaient ainsi à délégitimer l’existence de l’État d’Israël.

Le rôle de l’ONU envers les minorités : le cas des Palestiniens à l’intérieur de la « ligne verte »

couverture livre Le rôle de l’ONU envers les minorités : le cas des Palestiniens à l’intérieur de la « ligne verte »

L’Arab Center for Research and Policy Studies a publié récemment l’ouvrage d’Ibrahim al-Moammar intitulé Le Rôle de l’ONU envers les minorités : le cas des Palestiniens à l’intérieur de la « ligne verte ». Des siècles durant, les Palestiniens ont constitué la majorité de la population autochtone de la Palestine, mais les massacres perpétrés par Israël à leur encontre en 1948 et l’exode qui s’en est suivi ont fait de ceux qui sont restés une minorité dans leur propre pays.

Pourquoi Netanyahou a-t-il décidé de dissoudre la Knesset et d’organiser de nouvelles élections ?

Ill. Netenyahou_Knesset

Moins de deux mois après les élections générales du 9 avril 2019, le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahou, a décidé de dissoudre la Knesset et de convoquer de nouvelles élections en septembre 2019, ceci après avoir échoué, contre toute attente, à former un gouvernement de coalition avec le bloc de droite – bloc qui avait obtenu une majorité de 65 sièges au parlement sur un total de 120, dont 35 accordés au Likoud mené par Netanyahou.

La langue arabe et le régime sioniste : histoire d’un masque colonial

Récemment publié par l’Arab Center for Research and Policy Study, l’ouvrage d’Ismaïl Nashif intitulé La Langue arabe et le Régime sioniste : histoire d’un masque colonial aborde la question des espaces de production de la langue arabe comme une arène structurale par le biais de laquelle se sont opérés des processus d’observation et de reconfiguration des relations entre les citoyens palestiniens en Israël…

Élections législatives israéliennes : la victoire de Netanyahou sonne le glas de la gauche israélienne

photo Victoire Netenyahou Élections législatives israéliennes

Les résultats des élections de la 21e Knesset, qui se sont tenues le 9 avril 2019, consacrent la victoire du « bloc de droite » nationaliste mené par le Likoud et son chef Benyamin Netanyahou – les partis de la coalition de droite ayant remporté une majorité parlementaire de 65 sièges sur 120. Une victoire qui permettra à Netanyahou de former un gouvernement de coalition dans les semaines à venir.

Conférence de Varsovie : contexte, objectifs et implications

photo Conférence Varsovie

Les 13 et 14 février 2019 s’est tenue dans la capitale polonaise une conférence ministérielle pour « promouvoir un avenir de paix et de sécurité au Moyen-Orient » en présence des représentants de près de soixante États. Annoncée un mois plus tôt par le secrétaire d’État américain Mike Pompeo, dans un discours prononcé à l’Université américaine du Caire, la conférence visait selon ses termes à coordonner les efforts régionaux et internationaux pour contenir l’« influence déstabilisatrice » de l’Iran au Moyen-Orient.